
Hyper usage technologique et digital
Prévenir, accompagner, éduquer
Enfants, adultes, familles
Selon la Commission d’enrichissement de la langue française,
(mai 2019), on ne dit pas « cyberaddiction » mais « addiction au
numérique » ou « cyberdépendance ».
Cet « Usage Problématique d'Internet » (UPI) désigne une dépendance chez une personne faisant un usage compulsif de l'ordinateur ou smartphone et principalement des moyens de communication liés à internet comme les réseaux sociaux.
Cet usage a considérablement augmenté au cours de cette dernière décennie et pourrait entrainer des conséquences négatives sur la santé des utilisateurs.

Comment savoir si je suis concerné(e) ou si quelqu'un dans mon entourage est affecté ?
Certains critères permettant de soupçonner une cyber-dépendance peuvent être considérés.
Prédominance : le comportement ou l’activité occupe une place prédominante dans la vie de l’individu, souvent au détriment d’activités ou de relations réelles.
Exemple : pensées récurrentes ou envahissantes concernant la dernière séance d’Internet ou anticipation des séances à venir.
Modification de l’humeur : conséquence du comportement ou de l’activité.
Exemple : impression d’apaisement ou d’engourdissement euphorique.
Tolérance : besoin d’augmenter la quantité de temps consacré à l’activité pour obtenir les mêmes effets. Exemple : passer plus de temps en ligne, investir des montants d’argent plus élevés, ...
Symptômes de manque : sensations désagréables ressenties lorsqu’il y a cessation ou réduction dans la fréquence ou la durée d’utilisation.
Exemple : éprouver un sentiment de vide intérieur ou être irritable.
Conflits : entre le milieu de travail, le réseau social, la vie familiale et l’individu.
Exemple : mentir à ses proches au sujet de son utilisation d’Internet.
Rechute : efforts répétés, mais infructueux pour contrôler ou réduire le temps passé en ligne.
Que faire si je constate une forme de dépendance ?
En France, les psychologues et les psychiatres reçoivent des demandes accrue de consultations concernant ce type d'addiction. La majorité des patients semblent désemparés devant le manque de formation, d'information pour répondre à leur besoin. Chez l’individu ou chez un proche la dépendance technologique peut s’installer rapidement. Des psychothérapies et thérapies cognitivo-comportementales existent pour aider le cyberdépendant. C'est la raison pour laquelle la consultation d’un spécialiste psychologue ou médecin addictologue, en présentiel ou à distance, est recommandée afin de mettre en place un protocole individualisé de prise en charge.
Première étape importante : reconnaître que vous êtes bien sous l'emprise d'une addiction digitale. Il n' y a pas de honte, et c'est un pas essentiel !
D'autres étapes, abordées en consultation, vont vous permettre de vous fixer des objectifs précis et réalistes pour limiter votre consommation, avec l'aide de votre thérapeute.
Le conseils, la méthodologie, vont vous permettre de vous motiver et de trouver des ressources pour reprendre le contrôle de votre vie digitale et de re-prioriser des valeurs essentielles au quotidien.
Outre ces étapes, j'apporte également à mes patients des recommandations précises pour ne pas "replonger" après les efforts engagés et se libérer durablement de ces chaînes virtuelles.
Je suis là pour chacun d'entre eux et avec chacun d'entre eux.

Améliorer
votre sommeil
Premier grand avantage, retrouver un sommeil serein.
Nous nous sentons connectés dans nos lits, empêchant notre esprit de s'éteindre complètement la nuit .
Et ce stress de notre sous-conscience nuit à la qualité de
notre sommeil.

Plus de comparaison nuisible
Les plateformes de médias sociaux nous bombardent de normes, d'attentes et de «modèles de rôle».
Une désintoxication numérique vous permettra de faire une parenthèse détruisant toutes les comparaisons potentielles. Ré-acquérir un point de vue honnête avec vos points forts et faibles.

Supprimer les distractions parasites
Calme et solitude pour planifier
un prochain projet, évaluer la trajectoire de notre vie et définir de nouvelles priorités.
Réfléchir exige un environnement sans distraction ainsi qu'une sérénité ininterrompue. Et les détox numériques sont le moyen idéal pour répondre à ces conditions.

Stimuler sa pleine conscience et retrouver la paix
Diriger ses pensées vers d'autres environnements, interactions sociales, événement externe, ...
Au lieu de vous réfugiez dans un monde virtuel, prenez un stylo et notez vos pensées pour vous recentrer sur l'important. Analyser et méditer sur votre vie pour préparer vos prochaines grandes avancées !

Interactions en face à face et défis
Sortir des addictions du numérique inclut de se retrouver plus souvent en interaction directe et y faire face en se lançant des défis stimulants et valorisants, comme apprendre et partager une autre langue
par exemple.
Se créer des liens qui ont du sens
et de la valeur.

Redécouvrir un monde différent
Aller vers l'autre par d'autres biais que les sites de rencontres, les sms et messageries. Echanger et se reconnecter avec le monde qui nous entoure, lors d'une pratique sportive, en voyageant, ... Quelques jours à faire cet exercice peuvent sembler courts mais les souvenirs qu'ils laissent peuvent apporter un nouveau souffle dans votre vie.
Le smartphonholisme en est un exemple « d’hyper connexion ».
Il existe une composante dénommée "cyber-relations" entre un individu et son smartphone où la personne pense que la relation virtuelle est plus forte que des relations dans la vraie vie et qu'il y a plus d'intimité dans le virtuel.
Conséquence : il ne peut plus se passer de ce genre de relations.
L'usage addictif du smartphone a aussi d'autres nombreuses conséquences.
Le smartphonaholic continue à s'en servir en dépit de la connaissance des conséquences négatives.
6 avantages ... parmi d'autres
Quelles sont les conséquences sur la santé de l'utilisateur ?

Plan physique
Tendinite du pouce dites « tenosynovite », syndrome de l’œil sec, cyber sickness ou nausée virtuelle, inactivité ou surpoids et bien d’autres.
Plan psychique
Stress, troubles de l’attention et de la concentration, troubles du sommeil, difficultés d’endormissement et insomnie, syndrome du téléphone fantômes et ringxiety, nomophobie, cybercondrie, selfite, smombisme, conduite à risque, burn-out, ...
Plan social
Le phubbing par exemple est une des conséquences.



Quels en sont les symptômes ?

Ressentir l'urgence de se connecter, de répondre, de vérifier. L'envie "à crever" de l'utiliser.
Augmenter les doses de connexions pour retrouver le plaisir des premières fois ou essayer de contrôler son usage sans y arriver (on parle de phénomène de tolérance).

Ne penser qu'à son smartphone.
L'utiliser de manière compulsive, excessive.
Passer beaucoup de temps à l'utiliser.

Avoir des signes de sevrage ou de manque comme ne pas se sentir bien lorsque l'on est éloigné de l'appareil. Être irritable, énervé, impatient.

L'utilisation excessive de son smartphone à visée thérapeutique, pour éviter de penser à des choses désagréables ou problématiques.
Les différentes formes de cyberdépendance
Les jeux en ligne
jeux vidéo, jeux de hasard et transactions en ligne. Cette forme de cyberdépendance peut également amener l’individu à consacrer un nombre d’heures significatif à ces activités au détriment des autres activités présentes dans sa vie.




Les cyber-relations
Interactives, elles se réfèrent aux rencontres, aux échanges et aux relations développées ou maintenues par le biais d’Internet ou des nouvelles technologies (sites de rencontres, réseautage social, textos sur messagerie mobile, les courriels. Prioriser les cyber-relations au détriment de relations réelles peut mener à l’isolement.
Les activités sexuelles en ligne
Cyber-sexe, échanges, visionnement, téléchargements, recherche
de partenaires en ligne, communication par webcam, ...
La personne court le danger de privilégier les activités sexuelles virtuelles plutôt qu'un véritable échange avec son ou sa partenaire.
La recherche d'informations
Navigation (surfing) sur Internet et le cyber-amassage (amasser d’importantes quantités de contenu et d’information en ligne). L’individu consacre de longues périodes à la recherche d’informations en ligne, réduisant sa productivité réelle (au travail, dans les études), mais aussi le temps accordé aux autres tâches en général. Il prend du retard quant à accomplir ce qu'il doit faire, produisant une surcharge de travail induisant une hausse des facteurs de stress.
Sevrage tabagique
Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable en France.
Selon les études récente de la Haute Autorité de Santé, 1 fumeur régulier sur 2 mourra d'une maladie liée au tabac.
Arrêter de fumer réduit la mortalité, notamment celle liée aux maladies cardio-vasculaires et au cancer broncho-pulmonaire. Un patient qui arrête de fumer à 40 ans augmente son espérance de vie de 7 ans ... À 50 ans, il gagne 4 ans.
Comment arrêter de fumer ?
Le conseil d'arrêt est un premier pas vers une décision ferme et définitive dans le meilleur des cas.
La motivation du patient joue aussi un rôle essentiel. Elle sera testée pour optimiser le soutien psychologique et l'accompagnement qui sera personnalisé et adapté au profil de chacun.
Digital Wellness vous aide dans votre démarche et soutien votre initiative à 100% !
Découvrez votre profil de fumeur
Addiction au cybersexe
Le cybersexe désigne toutes les recherches et activités sexuelles ayant lieu sur internet.
Sites pornographiques, applications de rencontre, recherches d'information ...
Vous êtes constamment à regarder des photos, des vidéos, des revues en ligne à caractère pornographique ?
Alors vous êtes peut être concerné par le cybersexe.
Un usage modéré et contrôlé du sexe en ligne peut avoir des effets positifs sur la vie sexuelle de chacun.
Mais une consommation sans frein n'est pas sans risque.
Quelques signes d'addiction ?
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Votre consommation passe avant toute autre activité, qu’elle soit sociale ou professionnelle, vous vous désintéressez progressivement de tout ce qui ne s’y rapporte pas.
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Vous ressentez un désir puissant, compulsif vis-à-vis de ce comportement.
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Une sensation de manque important apparaît lorsque ce désir ne peut pas être assouvi.
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Votre consommation est difficile, voire impossible à contrôler.
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Votre consommation n’est pas diminuée malgré la survenue de conséquences manifestement nocives pour l’individu.
Il peut également survenir une perte totale ou partielle de la capacité de raisonnement logique lors de l'excitation sexuelle. Le cybersexe addict ne mesure plus les conséquences de ses actes. Un sentiment de malaise peut naître ensuite lorsque le désir a été assouvi et créer une souffrance, une culpabilité extrême.
Si vous êtes dans cette situation, n'hésitez pas à consulter et à prendre avis auprès d'un professionnel qui saura vous conseiller et vous aider, sans jugement aucun.


Ludomanie
Le jeu pathologique ou jeu compulsif ou excessif ou ludomanie
est une forte addiction compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
En anglais « pathological gambling » (tel qu’il est décrit dans les Classifications Internationales des Maladies (CIM) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou de celles de l’American Psychiatric Association (DSM)).
Le jeu d’argent pathologique (ou trouble lié au jeu d’argent) est classé par le DSM-5 parmi les « troubles liés à une substance et troubles addictifs » reflétant ainsi « le fait que les comportements de jeux d’argent activent des systèmes de récompense similaires à ceux qui sont activés par des substances addictives, donnant lieu aux symptômes comportementaux qui semblent comparables à ceux produits par les troubles liés à la consommation d’une substance ».
Les critères diagnostics du DSM-5
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Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
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Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
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Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
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Préoccupation par le jeu (p. ex. préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines, ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer).
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Joue souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être (p. ex. sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
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Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour “se refaire”).
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Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
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Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu.
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Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
Degré de sévérité
Léger : présence de 4 à 5 critères
Moyen : présence de 6 à 7 critères
Grave : présence de 8 à 9 critères
